Marathon : Comment le cerveau surpasse les limites du corps ?

Les marathons nous mettent au défi, non seulement physiquement, mais également mentalement. Alors, comment notre cerveau nous aide-t-il à surmonter ces défis et à pousser notre corps au-delà de ses limites ? Pour comprendre cela, nous devons plonger dans le fascinant monde de la psychologie et de la biologie du marathon.

Comprendre la mécanique mentale durant un marathon

La première étape pour comprendre comment notre cerveau nous aide à courir un marathon est d’examiner ce qu’il se passe à l’intérieur de nos têtes pendant une course. Diverses études ont montré que le cerveau est constamment en train d’évaluer et de réévaluer notre état physique, d’ajuster notre rythme cardiaque et notre production d’énergie en conséquence.

Un aspect-clé est la perception de l’effort. Lorsque nous courons, notre cerveau évalue en permanence à quel point l’effort est difficile. Plus la course est dure, plus nous ressentons de douleur et de fatigue. Mais ici, notre mental entre en jeu. Si nous sommes mentalement forts et concentrés, nous pouvons ‘tricher’ notre cerveau en faisant semblant que l’effort est moins difficile qu’il ne l’est en réalité.

Le rôle de la volonté et de la motivation dans la performance

Coming au-delà de la mécanique simple du cerveau, il y a aussi l’aspect important de la motivation et de la volonté. Nous l’avons tous entendu dire : “Le marathon est 90% mental”. Et bien, il s’avère qu’il y a du vrai dans ce dicton.

Par exemple, les recherches ont montré que la capacité à rester motivé et à maintenir une attitude positive peut considérablement améliorer les performances en course. En effet, les coureurs qui sont capables de maintenir un état d’esprit positif sont plus aptes à gérer la douleur et la fatigue, et sont donc plus susceptibles de terminer une course.

Les stratégies mentales des marathoniens professionnels pour dépasser la douleur

Comment les marathoniens professionnels gèrent-ils la douleur et la fatigue qui accompagnent une course ? La réponse réside dans leurs stratégies mentales. Certains coureurs utilisent la visualisation pour se préparer à la course et à la douleur qu’ils vont rencontrer.

D’autres utilisent la dissociation, une méthode qui consiste à détourner l’attention de la douleur en pensant à autre chose. Par exemple, certains coureurs écoutent de la musique, récitent des mantras ou comptent leurs pas pour aider à détourner leur attention de la douleur.

En somme, c’est fascinant de voir comment le cerveau et le mental jouent un rôle prépondérant dans la performance en course, spécialement lors des marathons. Que ce soit en “trompant” le cerveau pour diminuer la perception de l’effort, en utilisant la motivation et l’attitude positive, ou en adoptant différentes stratégies pour gérer la douleur, il est clair que sans le cerveau, le corps ne pourrait tout simplement pas atteindre ces niveaux de performance. Et même en termes de préparation à une course, il s’avère que travailler son mental est tout aussi nécessaire que l’entraînement physique.