Premièrement, laissez-moi vous parler du défi initial. L’idée saugrenue de courir 52 marathons en un an est née d’un pari audacieux, lors d’un dîner un peu arrosé. Ne me demandez pas pourquoi je l’ai accepté mais le voilà, l’engagement était pris. La préparation a ensuite été un parcours intense. J’ai dû gérer minutieusement mon alimentation, mon entraînement, et surtout mon temps. C’est autant un engagement physique que mental.
Vous savez, les marées émotionnelles et physiques qu’un marathon peut provoquer sont déjà assez extrêmes. Imaginez maintenant les revivre chaque semaine pour toute une année. C’est un défi colossal! Il y avait des semaines où je me sentais imbattable, prêt à relever tous les défis. D’autres semaines, je me demandais pourquoi je m’étais infligé un tel calvaire. Des ampoules, des douleurs persistantes, des muscles endoloris, pouvaient parfois rendre chaque pas insoutenable. Mais ce n’est rien comparé au sentiment de victoire chaque fois que je traversais la ligne d’arrivée.
En fin de compte, courir 52 marathons en un an a transformé ma vie et mon corps. Non seulement j’ai atteint un niveau de forme physique que je n’aurais jamais pensé possible, mais l’endurance que j’ai acquise s’est également traduite dans d’autres aspects de ma vie. Je suis devenu plus résilient, plus patient, plus concentré. J’ai appris à ne pas craindre les défis, à les affronter et à les surmonter.
Cette expérience m’a aussi appris une chose essentielle : Le corps a une capacité incroyable d’adaptation. J’ai été étonné de voir comment, semaine après semaine, mon corps s’accommodait de cet effort intensif. Les douleurs et les courbatures devenaient moins intenses, mon rythme cardiaque et ma respiration se stabilisaient plus rapidement. Peu à peu, mon corps a appris à aimer et à relever ce défi.
Donc oui, courir un marathon par semaine pendant un an fut probablement la chose la plus folle que j’ai jamais faite. Mais je ne regrette rien. Non seulement j’ai réussi à atteindre mon objectif, mais j’ai aussi grandi en tant qu’individu.
Voilà donc mon expérience, une aventure inoubliable qui m’a prouvé que rien n’est impossible si on s’y engage totalement.
Juste un petit rappel, un marathon par semaine c’est 42,195 kilomètres de course hebdomadaire. Ce qui fait plus de 2000 kilomètres en un an. Rien qu’à y penser, ça donne le vertige, non ?